vies silencieuses…

Exposition à géométrie variable 
à l’éphémère du 3 au 31 mai 2024

Peinture, pastel, gravure, poésie, cinéma, photographie…

Mireille Semré (peintre), Clotilde Aksin-Frappier (peintre), Franck Gourdien (cinéaste), Arthur Tima (auteur et photographe) et Sophie Coiffier (auteure) présentent le fruit d’un travail personnel, mais réfléchi en commun, autour de ce thème des “ Vies Silencieuses ” qui renferme une partie conséquente de l’histoire de l’art, renvoyant tout à la fois à la nature morte et aux Vanités.

La nature morte semble renfermer toujours les mêmes objets ou artefacts, pourtant les compositions de fleurs, de fruits ou d’animaux racontent des intentions et des temporalités différentes.

C’est aussi cela que sont allés chercher les artistes, travaillant au cœur même de leurs médiums de nouvelles définitions du genre.

Dans un esprit de partage de la réflexion, étalée sur près d’un an, le collectif proposera non seulement une exposition dont l’accrochage se modulera tout au long du mois de mai, mais aussi des soirées de projections cinématographiques, des lectures et des rencontres… 

Fragments

Bob Nicol expose du 5 au 28 avril 2024

Mais quelle est cette formation rocheuse ?
Ce nuage solitaire ? 
Ce vent dans les herbes ?
J’aurais aimé que le voyage continue au delà de ma nature humaine. 
Avoir la distance nécessaire à la compréhension.
Que ma raison devienne déraison et puis que le vent l’emporte, au delà des horizons.
J’avais cru découvrir quelque chose mais bien d’autres avant moi ont tracés les chemins que j’emprunte. 
De ces chemins qu’ils ont perdus et que je perdrai aussi, de jeunes pas les redécouvriront à nouveau.
Parcourir les espaces renouvelés.
Vierges pour un temps donné.
Dissimulés au regard de la multitude.
Avant que le flot n’arrive. 
Combien de temps encore ?
Ici aussi, nous subissons l’appropriation de toute chose.

Petites séries ou courtes histoires, en quelques images, Bob Nicol nous montrera des fragments de nature et de paysages.
La pierre vive ou érodée, des ombres sur des lumières, du vent dans les herbes hautes et des racines de sable.
Un rapprochement qui parle d’osmose et de résonnance avec les éléments du vivant, de la naissance du jour et de la lumière qui emplit le monde.
Bob NICOL est photographe depuis une trentaine d’année et réside à Port-Louis.

Ouverture de l’exposition
vendredi et dimanche de 16h à 19h,
samedi de 10Hà 13H et de 16 à 19h

Iphigénie 14… Armel Veihlan en résidence

Samedi 24 février, Armel Veilhan a ouvert sa résidence par une lecture de son texte sur « Le Théâtre de mon enfance » et l’exposition de photos de son père Michel Veilhan, un magnifique hommage à cette épopée de la décentralisation théâtrale des années 1957-1971.

Armel Veilhan vous donne rendez-vous

vendredi 1 er mars à 20h30 

Salle audiovisuelle de Riantec

pour la projection du film de Miklos Jancso : 

« Pour Electre »

OUVERTURES AU PUBLiC DU 24 FÉVRiER AU 10 MARS 

Les répétitions ont lieu tous les jours à l’éphémère.

Mardi 27 février :
Permanence exposition Le théâtre de mon enfance de 17h à 18h30

Jeudi 29 février :
Répétition de l’atelier théâtre de Port-Louis de 16h à 18h Les Guérillères de Monique Wittig paru en 1969. 

Vendredi 1er mars :
Permanence de l’exposition “ Le théâtre de mon enfance” de 18h30 à 20h

Samedi 2 mars :
– 10h30 à 13h Permanence de l’exposition Le théâtre de mon enfance.
– 20h30 Les herbes hautes d’Armel Veilhan. 
Représentation à Josselin
19h organisation d’un co-voiturage sur inscription, de Port-Louis au Centre Culturel l’Ecusson à Josselin.

Dimanche 3 mars :
Permanence exposition “ Le théâtre de mon enfance ” de 10h à 12h à l’éphémère

Jeudi 7 mars :
– 14h présentation de la première maquette Iphigénie 14 sur réservation (professionnels et public).
Durée 30 minutes. Rencontre avec Armel et ses amis.

Vendredi 8 mars :
– 11h présentation maquette Iphigénie 14 sur réservation (professionnels et public).
Durée 30 minutes. Rencontre avec Armel et ses amis.

Samedi 9 mars :
– 10h30 – 13h Permanence exposition Le théâtre de mon enfance
– 19h Carte blanche – résidence Iphigénie 14 avec Armel et ses amis.

Dimanche 10 mars :
– 17h Décrochage de l’exposition “ Le théâtre de mon enfance “

Iphigénie 14… Armel Veilhan en résidence

Samedi 24 février, Armel Veilhan a ouvert sa résidence par une lecture de son texte sur « Le Théâtre de mon enfance » et l’exposition de photos de son père Michel Veilhan, un magnifique hommage à cette épopée de la décentralisation théâtrale des années 1957-1971.

Armel Veilhan vous donne rendez-vous

vendredi 1 er mars à 20h30 

Salle audiovisuelle de Riantec

pour la projection du film de Miklos Jancso : 

« Pour Electre »

OUVERTURES AU PUBLiC DU 24 FÉVRiER AU 10 MARS 

Les répétitions ont lieu tous les jours à l’éphémère.

Mardi 27 février :
Permanence exposition Le théâtre de mon enfance de 17h à 18h30

Jeudi 29 février :
Répétition de l’atelier théâtre de Port-Louis de 16h à 18h Les Guérillères de Monique Wittig paru en 1969. 

Vendredi 1er mars :
Permanence de l’exposition “ Le théâtre de mon enfance” de 18h30 à 20h

Samedi 2 mars :
– 10h30 à 13h Permanence de l’exposition Le théâtre de mon enfance.
– 20h30 Les herbes hautes d’Armel Veilhan. 
Représentation à Josselin
19h organisation d’un co-voiturage sur inscription, de Port-Louis au Centre Culturel l’Ecusson à Josselin.

Dimanche 3 mars :
Permanence exposition “ Le théâtre de mon enfance ” de 10h à 12h à l’éphémère

Jeudi 7 mars :
– 14h présentation de la première maquette Iphigénie 14 sur réservation (professionnels et public).
Durée 30 minutes. Rencontre avec Armel et ses amis.

Vendredi 8 mars :
– 11h présentation maquette Iphigénie 14 sur réservation (professionnels et public).
Durée 30 minutes. Rencontre avec Armel et ses amis.

Samedi 9 mars :
– 10h30 – 13h Permanence exposition Le théâtre de mon enfance
– 19h Carte blanche – résidence Iphigénie 14 avec Armel et ses amis.

Dimanche 10 mars :
– 17h Décrochage de l’exposition “ Le théâtre de mon enfance “

CHANTIER EN COURS

Sabine Desplats invite des artistes aux compétences diverses ( danse, arts, plastiques, musique, écriture…) à participer à un chantier de recherche et de création.
Un atelier créatif radiophonique diffusé par Radio Balise fera suite à ce chantier, les auditeurs se prêtant au jeu de la créativité à partir de l’écoute. « Que l’écoute provoque-t-elle en moi ? Que vais-je créer à partir de ce que j’entends, un texte, une danse, une peinture, une musique, un témoignage écrit, enregistré ? » Diverses formes sont possibles.
La fin du chantier se traduira par l‘exposition des créations des auditeurs à l’Éphèmère.

émois

Agnès Bague-Forst / Hossein Soltani
sont en résidence de recherche du 29 janvier au 8 février 

Vivre ce temps de résidence pour mettre à plat les avancées de ces derniers mois de ma recherche sur la couleur du son, la mise en lumière et mise en scène de mes créations textiles.
Agnès Bague-Forst est accompagnée par Hossein Soltani aux instruments, musicien Iranien issu d’une famille d’origine soufie. 
Ensemble, ils exploreront en temps réel les traits, les couleurs, les formes. Travailleront le rythme, les silences, les corps, les voix, essayeront d’autres chemins. Ils pourront voir et sentir comment se joue cette imbrication corps et matière, corps et son, corps et couleurs, matière et lumière…
Amener cette matière tactile visible et invisible et la vivre sur scène en partage. Un fil rouge peut-être, la dernière création d’Agnès Bague Forst en cours qui raconte, remonte une mémoire familiale, celle d’une Grand-mère qui jouait de la mandoline. Tirer le fil de cette mémoire de destins contrariés, d’exils, de déplacements forcés au regard du pouvoir de la création, de la poésie, de l’émotion qui nous interpelle et nous nourrit à la source de l’essentiel. 

à 11hOO déambulation 
de l’éphémère à la médiathèque

 à 17h00 concert 
à la chapelle de la vraie croix à Riantec

soirée soirée de clôture à l’éphémère 

Dans l’œil de la couleur

Portraits et autoportraits de LaOdina
Exposition du 15 au 28 janvier 2024

« LaOdina aime la couleur. Elle ose les tonalités abruptes, inattendues. Ces éclats de couleurs sont comme des comptes rendus de ce que son cœur nous dit. Et son cœur parle de peur, d’espérance, de désir, de la vie qui passe avec ses bons et ses mauvais jours. »

Myrtille Henrion Picco

LaOdina est-elle née dans la tête d’une poète ou dans celle d’une petite fille ? 
Elle a toujours aimé associer l’écriture et le dessin – d’ailleurs son premier « livre » date de ses 8 ans. Et vingt cinq ans plus tard, en mars 2010, elle crée les Éditions de la Lune bleue pour lesquelles elle endosse le rôle d’éditrice mais aussi de plasticienne. Livres d’artistes, livres pauvres en collaboration avec de nombreux poètes et poètesses, de France et de l’étranger.
LaOdina, dans un travail ludique et très coloré, s’amuse à faire des clins d’œil aux grands maîtres de la peinture : Frida Kahlo, Gabriele Münter, Le Caravage, Ottilie W. Roederstein, Magritte, David Hockney…
LaOdina vit et œuvre à Port-Louis. Invitée de l’éphémère en janvier il vous sera possible de rencontrer sa peinture et entendre sa poèsie.

Ouvert le vendredi et le dimanche de 16 à 19h,
le samedi de 10 à 13h et de 16 à 19h.

Les Tricotins

Ils ont pour prénoms Viviane et Tugdual, les deux Tricotins qui squattent l’éphémère, leur capacité d’écoute est infinie et, depuis plus de deux semaines, ils appliquent à la lettre l’art de converser avec qui vient les rencontrer, et ce tricot de mots de laines, ces « mètres de discussions », deviennent œuvres d’art, ouvrages simples et clairs et qui font penser celui ou celle qui s’y attarde.
Ne sacrifiant jamais l’être au paraître, ils font naître la parole de l’autre au plus près de sa vérité, mais hélas, ô hélas il y a un Mais.
Et ce Mais Majuscule, c’est que, dès lundi ils ne seront plus là, voilà pourquoi il vous faut samedi venir les voir et leur dire le beau merci qu’on leur doit.

Ce sera donc le samedi 24 à 18h30 un merci arrosé de pensées vivaces relatives à la seule question qui vaille : la question humaine.

Franz Schubert est mon ami…

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Déplacé-composé

Viviane Rabaud / Tugdual de Bonviller
Résidence de recherche du 1er au 26 novembre 2023

Ce mois de résidence est pour nous l’occasion de prendre le temps de rassembler et questionner, pour la première fois et dans un même espace, des travaux et matières issus de nos derniers projets artistiques.

Déplacé-composé c’est profiter des volumes de l’éphémère et ainsi revisiter notre travail : Sitting Tour, Prendre Place, Histoires sur Mesures, Le Ministère des Affaires de la Terre, Portraits d’Habitants… de Genève aux Antilles, de nos ateliers de Riantec aux trottoirs du Val Fourré…

Cinq ans de projets humanistes et engagés, en immersion, qui, s’appuyant sur l’art relationnel, tentent de répondre à deux questions : comment donner forme à la rencontre ? Comment donner de la place à l’autre ?

Cinq années de projets durant lesquelles notre pratique artistique a consisté à provoquer des rencontres en activant des dispositifs participatifs. Cet ancrage dans le réel constitue un point de départ à nos créations.

De manière résolument positive, poétique, nous invitons, pour reprendre les mots d’Alice Diop, à « revisiter l’imaginaire que l’on a de ce qui nous entoure ». Notre travail témoigne de la place de chacun et plus largement du vivant dans le monde. Nous tentons de rendre visible ce « Nous » dans toutes ses singularités, ses forces, ses fragilités, ses audaces, ses vulnérabilités…

« Plutôt que de dénier ou de masquer les vulnérabilités – comme si cela pouvait les faire disparaître – il faut les diagnostiquer, les assumer, pour en faire des leviers créatifs. Cela implique bien sûr de changer d’échelle, de sortir de la massification : un « à rebours » que notre modernité a encore beaucoup de mal à mettre en œuvre… C’est pourtant la seule politique de la dignité possible : celle qui permet à la fois le respect de la différence et le partage d’un bien commun. »  Cynthia Fleury

Chaque fin de projet à donné lieu à des restitutions sous formes d’expositions, d’installations dans l’espace public, d’éditions, d’œuvres pérennes… Certaines créations ont vu le jour bien après, d’autres sont toujours en suspens…  S’asseoir, agencer, photographier, regrouper, accrocher… Autant de gestes visant à terminer certaines créations, tester différentes manières de présenter, et questionner des combinaisons possibles entre les différents travaux.Nous travaillerons portes ouvertes pour accueillir le regard d’autrui et écouter ses pluralités de points de vue : ne pas chercher seuls. 

Pour en savoir plus sur notre travail :

Sur le site http://www.vivianerabaud.com

Sur instagram http://www.instagram.com/vivianerabaud/